A lire l’excellent commentaire de denys01 à la suite de l'article sur les charognards (Dauphiné libéré).
Commentaire signalé par : yeti05
résultat d'une protection excessive
Cette situation ne m’étonne pas. J’avais déjà prévenu à plusieurs occasions. La situation est normale puisque la LPO et ses associations satellites s’emploient depuis plusieurs années à organiser l’élevage de rapaces dont des vautours afin des relâcher et assurer ainsi le « retour » d’espèces qui avaient disparus de certaines régions.
Il y a une dizaine d’années, la LPO avait voulu interdire l’escalade dans le Verdon afin de favoriser l’installation de rapaces lâchés depuis leur volière de Rougon.
Les attaques sur animaux vivants dans les Alpes ne sont pas nouvelles. Le troupeau de la famille Gilabert dans le Valais avait été attaqué il y a déjà quelques années (je reste en relation avec eux)
Et la LPO continue à faire de l’élevage de vautours alors que manifestement il y a déjà une bonne colonie qui organise la curée sur un veau. Est-il nécessaire de poursuivre ces élevages ? N’avons-nous pas la preuve de la présence de vautours bien supérieure aux affirmations de la LPO ?
Dans cette affaire, comme pour tous les prédateurs, tout repose sur un vaste mensonge organisé par les associations écologistes notamment, pour la France, WWF-France (même chose en Suisse), LPO, FERUS et leurs succursales multiples et variées à la FNE. A la base, ce sont les mêmes dirigeants avec les mêmes idéologues qui tirent leur idéologie sectaire (au sens de l’organisation de sectes) de celle des partis nazis des années 30 (voir les origines des créateurs du WWF International et Europe)
Pour les rapaces, notamment les vautours, tout part des premières communications de Michel Terrasse, actuel vice-président de la LPO, à partir d’une thèse qui a présenté autour de 1973. A partir de cette date, toutes les communications ont exclu les références à des documents du 19ème siècle présentant des observations de prédation sur des animaux vivants. Il lui était facile de présenter une telle théorie puisque la population de rapace en France était réduite (conséquence inattendue de la protection du loup et de l’ours) et ne permettait plus de telles observations. La voie était libre pour ses théories.
Michel Terrasse est le père de la méthode cévenole d’introduction de vautours dans les Cévennes reproduite à Rougon puis dans d’autres secteurs comme les Baronnies. Curieusement, cette méthode n’est plus décrite sur le site Internet de la LPO. Elle consistait à partir d’un couple captif ou de prélèvements d’œufs dans les Pyrénées, d’élever des jeunes dans une volière proche des lieux de vie potentiels futurs afin de leur rendre la liberté dans un milieu presque connu en poursuivant leur nourrissage quelque temps à proximité de la volière. Ainsi rendus à la liberté, ils formaient un couple qui pouvait se reproduire à son tour dans la nature.
Si on additionne la propension, historiquement connue, du vautour à attaquer des animaux vivants à un système d’élevage des dits vautours, nous ne pouvons avoir que les catastrophes que nous découvrons aujourd’hui. Ceci sans parler du fait que, contrairement au passé, la législation sanitaire sur les animaux morts laisse de moins en moins de possibilité de disposer, de manière naturelle, de charognes pour manger.
Une fois encore, nous avons fait des introductions d’animaux avec l’aide d’associations incompétentes, agissant plus par sentimentalisme et idéologie que par technicité, faisant volontairement abstraction de l’histoire pour raison idéologique et non écologique. L’abandon des charniers espagnols pour raison sanitaire n’est qu’un alibi idéologique. Ce n’est pas la raison principale du comportement des vautours et, en aucune manière, nous pouvons l’attribuer aux vautours suisses et alpins français.
Pour l’avenir, il me paraît urgent d’obtenir l’arrêt totale de tous ces élevages de quelques rapaces que ce soit. On ne peut plus faire confiance à l’écologie sectaire. Il faut que tout soit repris en main par de vrais spécialistes indépendants des associations. Gros travail lorsque l’on connaît les implications au sein même du Ministère français de l’écologie (Chantal Jouanno est membre de ce mouvement sectaire et Jean-Louis Borloo en est issu en qualité de co-fondateur de « Génération Ecologie ») et du Muséum d’Histoire Naturelle qui est LA référence française et dont à peu près tous les chercheurs sont inféodés aux associations écologistes (parfois même ouvertement). Nous retrouvons la même chose entre les Parcs Nationaux et régionaux qui confient des missions aux associations qui disposent bien souvent de plus de moyens.