Nous avons appris par la presse locale la découverte d’un cadavre de loup décapité, à proximité d’un sentier de passage sur la commune de Presles en Savoie.
Avant de prendre position nous espérions des informations complémentaires....A la date où nous écrivons (25/2/08) nous ne connaissons toujours rien des conditions dans lesquelles ce loup a été tué, ni les résultats des analyses en cours.
Qui peut avoir intérêt à cette mise en scène macabre ?
Si le Grand Charnier est toujours solidaire des bergers qui défendent leur troupeau, nous ne pouvons que désapprouver un tel comportement provocateur, d’où qu’il vienne, qui jettera l’opprobre sur le monde rural et les chasseurs, qu’ils soient ou non en cause.
Nous voyons à travers ces actes extrémistes, ici comme dans les Pyrénées, la conséquence et l’échec d’une politique qui n’a pas permis que l’opinion et le respect des gens de la montagne qui subissent les contraintes des prédateurs soient pris en compte.
Des « écologistes » nous disent que l’opinion française -à écrasante majorité citadine- serait favorable, peut-être, mais de quelles informations dispose-t elle ?
La commission d’enquête parlementaire de 2003 a largement souligné les mensonges et les manipulations de la communication officielle pour masquer aux montagnards ce qui les attendait.
Dans toutes nos conférences auprès des touristes, nous constatons toujours la compréhension quand des citadins découvrent la détresse et les conditions de travail que les grands prédateurs imposent aux bergers.
A l’écart des extrémismes de tous bords le Grand Charnier poursuit son combat d’idées pour la régulation des grands prédateurs dans le cadre d’une biodiversité dont le pastoralisme est une composante essentielle.